
Le noir, m'apprit mon premier professeur de dessin, n'est pas une couleur mais une valeur, tout comme le blanc d'ailleurs. C'est par le noir, cette valeur ou non-couleur ou encore a-couleur, que je consacre ces quelques lignes, en incipit, pour passer outre son apparent vide identitaire et débusquer son âme. Son langage aussi.
Dans sa neutralité, le noir, à qui l'on peut faire dire ce que l'on veut, se prête à toutes les manipulations, la peur du noir est l'arme de domination brandie par les forts pour asservir les faibles et les...
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