Humeur du 8 janvier 2008
Monsieur Talonette a parlé aujourd'hui, verbiage plein de trous, alignements de mots vides, syntaxe calamiteuse, redondances boursoufflées, slogans-truismes assénés mécaniquement, fausses confidences éventées, et j'en passe et des meilleures...
Ce qu'il peut m'agacer, ce que je peux avoir honte d'être "représenté" par ce pantin qui est à la fonction présidentielle ce que les Spice Girls sont à la musique.
Pourtant il faut lui reconnaître, dans son ambition d'aligner cette pauvre France, tombée si bas, au niveau des grandes puissances, qu'il est arrivé à ses fins : l'Elysée, et les cieux de ses lits, voient se succéder une théorie de grues à faire pâlir d'envie le Rocher des Monaquéquettes.
Et de plus qu'elle continuité dans le changement ! que des prénoms en "a" comme chez Barbara Cartland ! Et puis la sèche séduction des lèvres minces comme des fentes de tirelire, et le mystère insondable des yeux, euh, au fait, des yeux comment ? Ben, difficile à savoir avec l'écran pipolo-vulgaire des lunettes géantes portées en permanence.
Ah oui, avant de retourner à mes fourneaux, je ne résiste pas au plaisir de vous donner le dernier surnom entendu, c'est une contrepèterie que ma délicieuse amie Karina M m'a livré (pourvu qu'elle ne me lise pas avec son prénom en "a") :
Le Saint-Nectaire
Non pas que je connaisse des gens suffisamment ralliés à la cause nabotienne pour s'être assuré de la qualité des fragrances qu'il dégage, non, non...
Inversez le "S" et le "N" et tout s'éclaire.
Ouf, nous voila bien loin des émotions de pluies ou de brouillards ainsi que des délicates variations de l'âme, mais il faut avouer que ça soulage un petit coup de gueule de temps en temps.
Vous ne m'en voulez pas trop ?