Divine surprise

Aux Wild-States la Chambre est passée aux Démocrates, peu de temps après on apprend le basculement du Sénat dans le même camp.
J'ai lu et relu avidement les pages du Monde et de Libération en dégustant avec gourmandise chaque ligne, chaque mot témoignant de la déroute du Grand-Saltimbanque. Oui le ridicule de Bush a sombré dans les profondeurs abyssales du pathétique, un espoir mauvais me fait attendre avec délectation les étapes de sa descente aux enfers, que voulez-vous je manque de magnanimité envers le composé Arrogance/Sottise.

Une vidéo m'est parvenue que ma maîtrise très limitée de la chose technique m'empêche d'inclure dans ce billet. C'est un balayage de toutes les contradictions et rodomontades de notre invraisemblable Nico-le-Petit ; ah, il a l'air malin après son voyage de septembre aux Etats-Unis où il s'est glorifié, l'oeil allumé de toute son immodestie, d'être surnommé en France l'Américain !
Et ses frétillements serviles face à Bush, remettant en cause la politique extérieure du gouvernement dont il fait partie...
Pourvu que cela pèse lors des choix à faire dans quelques mois.

Accablement aussi devant l'attitude résolument machiste d'une grande partie de la gens politica face à Ségolène Royal, cette accusation de vacuité pour un programme qui, somme toute, n'offre ni plus ni moins que les salmigondis des autres candidats de droite comme de gauche.
Je n'ai pas de dilection particulière pour la candidate, mais le seul fait que son appartenance au sexe féminin lui vaille tant de déconsidération vont amener ma cote de sympathie à pencher sérieusement de son côté.

Bon, je sais, j'enfile des perles, je suis loin de mes petites musiques de l'âme habituelles ainsi que de mes extases esthétiques, mais que voulez-vous, on ne peut pas broder au petit point tous les jours ! Aujourd'hui, Blan, j'avais envie de déchirer la mousseline, de laisser aller mes humeurs.
Je me sens vulgaire mais soulagé.
Désolé que vous en fassiez les frais, mes chers lecteurs, mais bon, il y a une part d'aventure collective dans un blog. Assumez l'intérêt que vous me portez et dont je vous remercie.

Comments

[Henri-Pierre]

Bleu, gris-bleu, pervenche, azur ou bleu couleur du temps, peu importe, l'essentiel reste le bleu.
Mon "éloignement" du blog n'est dû qu'à des occupations diverses et une certaine inappétence à écrire.
Mais soyez rassurés, le centième billet est envoyé.

[mitcha]

le mien est toujous bleu, comme mes yeux ! et comme le ciel quand on est heureux !

[Soph]

Perso, je le vois plutôt parme le blog d'Hp...

Aussi il ne faut pas tout voir en noir, peut-être que personne n'a répondu, car il n'y avait rien à répondre !? Hé !

[Affreux Jojo]

Oups ! J’espère que je n’ai pas, une fois de plus, plombé l’atmosphère avec mes remarques libertaires !
Parfois, je finis par me demander si on m’aime ! Je me réveille en sursaut la nuit, moite de sueur, le souffle court, l’œil hagard … M’aime-t-on, toujours ?
Depuis mon dernier commentaire, plus rien ! Ai-je fait fuir tout le monde ? Suis-je seul au monde ? Y a-t-il encore quelqu’un derrière mon écran tout neuf ? Dix-neuf pouces qui n’ont pas encore choisi si je dois vivre ou périr dans l’arène cathodique, me noyer dans le plasma bleu gris du blog de HP! Tiens, mon écran s’appelle aussi HP !

[Affreux Jojo]

Il s'agit bien sûr, non pas de la commune Cécilia S, mais du valeureux La Cecilia, défenseur de la Commune de Paris !
La Cécilia fut aussi une communauté libertaire brésilienne (1890-94) qui a inspiré le film de Jean-Louis Comolli en 1976 !
Avis aux compagnons !
Affreux Nanar