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Le blog de HP
14 juillet 2006

14 juillet

Ni feux d'artifice ni défilé.
Je n'ai de goût pour aucune violence pour aussi cocardière patriotique qu'elle soit.

Elle

Je me contenterai de regarder les arbres, Marie-Antoinette les aimait.

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Commentaires
P
Quelle duchesse ?
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J
Toutes les violences me sont également haïssables. Nous avons certainement en commun un vieux fond de judéo-christianisme. Mais si deux mille ans du plus vertigineux bourrage de crâne jamais entrepris n’ont pas réussi à nous en débarrasser, j’en déduis que la violence est tellement enracinée dans la nature humaine, qu’on peut la considérer comme une de ses composantes principales. Cher Henry-Pierre, je crois qu’il va falloir nous y faire et vivre avec !<br /> Je reviens à cette petite fixation que vous nous faites (si si, quand même) sur les reines et les duchesses. Franchement, on a assassiné bien d’autres femmes, et de plus monstrueuse façon encore. Après tout, cette pauvre duchesse de Lamballe aurait pu rester en Angleterre où elle avait eu la présence d’esprit de se réfugier, plutôt que de venir perdre bêtement la tête à Paris en pleine révolution ! On finit par se demander si certains ne le font pas exprès !<br /> « Où avais-je donc la tête ?<br /> - Hélas, dans le panier, Madame !<br /> - Mon dieu !<br /> - On vous fait un paquet cadeau* ?<br /> - Euh … »<br /> Mais laissons de côté cette pauvre Lamballe dont la contribution à l’histoire de France aura été, somme toute, des plus modestes. Elle incite plus aux mauvais jeux de mots qu’aux sanglots longs des violons de l'automne pourtant si proche. Exit donc Madame de Lamballe !<br /> Moi, dans les multiples violences faites aux femmes, il en est une (allez savoir pourquoi) qui me répugne tout particulièrement. C’est insoutenable ! Tu sais, ces femmes que l’on a rasées à la libération ! La duchesse était un symbole, en faisant de (très) gros efforts, je peux comprendre. Elle avait tout, ils avaient faim … Passons ! Mais ces pauvres victimes qui généralement n’avait commis d’autre faute que d’aimer le mauvais homme au mauvais moment … Rasées ! Humiliées, outragées, sur la place publique ! Pire que le viol collectif, la tournante qu’ils n’ont pas osée ! Et ces hommes, lâches, veules, résistants de la dernière heure, héros du lendemain … Quelle honte !<br /> Je reviens à cette fixation sur le 14 juillet (si si, un peu quand même). Existe-t-il un jour qui ne soit pas le jour anniversaire d’un crime contre l’humanité ? Un jour où l’on n’a pas massacré un innocent ?<br /> Le 14 juillet 1789, on n’a pas plus tué que le 15 juillet 1918 ! Ce jour-là, le général Gouraud (sur les conseils de Pétain) sacrifie délibérément 5.000 hommes ! 40.000 morts du côté allemand ! 14.000 du côté allié ! En un seul jour ! Et tous des héros !<br /> <br /> * On vous l’emballe eut été trop facile !
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H
@ Jojo et Pimprenelle :<br /> Toutes es violences me sont fondamentalement haïssables. Je pense que la révolution aurait gagné à faire l'économie de la terreur, je me méfie de toute idéologie débouchant sur l'intolérance et le fanatisme.<br /> Le sacrifice d'une seule persone au nom d'une doctrine est en soi aussi scandaleuse qu'un génocide.<br /> Bien sûr Jojo que je porte comme un stigmate indélébile sur l'âme de l'humanité toutes les aberrations que tu dénonces.<br /> En allant plus avant dans la lecture de mon blog, tu verras que je le dénonce aussi.<br /> Et je n'ai pas dit mon dernier mot...<br /> En tout cas merci de vos visites.
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J
Dans sa précipitation, Jojo la terreur a ajouté un « e » à la seconde personne du singulier présent du verbe haïr ! Moralité, mieux vaut se relire surtout quand on veut faire de l’esprit !<br /> Nous dirons que c’est un singulier présent fait à cet exécrable sentiment que le transformer en un vert alignement d’arbustes comme Marie-Antoinette les aimait tant, assurément !
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J
Je découvre le blog d’Henry-Pierre et j’aime sa poésie, sa richesse, sa sensibilité, son originalité.<br /> Et puis, j’ai lu le post de Room Service qui avoue avoir « pleuré en pensant aux petits pieds massacrés de la Lamballe ». Et je me dis que notre ami doit faire une grosse consommation de kleenex. Et je me réjouis qu’Henry-Pierre n’ait point encore évoqué le 11 septembre, la libération de Bergen-Belsen, le massacre des Communards par l’infâme nain Thiers, le Chemin des Dames et divers génocides récents. Car, j’imagine le fleuve, la vallée de larmes ainsi libérés … <br /> Mais ce qui m’étonne le plus, c’est cette fixation sur les pauvres petits pieds de la Lamballe dont le corps sans vie a été quand même été violé devant la populace, dont la tête a été décapitée et fichée au bout d’une lance …<br /> Dis-moi qui tu pleures et je te dirais qui tu haies !<br /> Moi, j’aime cet esprit révolutionnaire, les aubes nouvelles et les pourpres « ponants ». J’aime le peuple quand il dit non, quand il prend les armes et se rebelle. La fin de la duchesse n’en est pas moins dramatique. Aujourd’hui, nous dirions qu’elle est un effet collatéral ! Tu sais, comme ces gamins, morts sous les bombes lors de la libération des peuples afghan et irakien. Et ces petits pieds, tout petits pieds sur les mines antipersonnel ?
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