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Voilà, dans quelques heures je quitte Paris et m'envole pour Marrakech ; en attendant mon retour du 30, petit tour d'horizon sur ce que cette transhumance métronomique comporte :
Ce que je quitte
Paris et mon lit, près de mon lit, ma table de chevet et les objets-fétiche qui m'accompagnent depuis si longtemps.
Dans l'ordre d'irruption dans ma vie : Un chat qui n'a jamais eu de nom, mais c'est MON chat, il date d'époque archéologique, j'avais deux ans, lors d'un goûter d'enfants,la Comtesse de la Vega me l'offrit. Mes affections enfantines lui arrachèrent yeux et moustaches ; maman lui a brodé des yeux et cousu des moustaches en fil à pêche (où avait elle trouvé l'objet ? Nul ne pêchait dans la famille). Une améthyste du Brésil offerte par mon premier amour et qui ne m'a jamais quitté (au fait, elle ne m'a jamais aidé à faire de beaux rêves malgré les vertus dont on pare ce bétyle) et enfin, la photo d'Emmanuel, trop tôt parti en 1995. Lui non plus ne me quitte jamais.
Maintenant, la présence rassurante de charles, a brisé le continuum des fétiches désormais inutiles.
Ce qui m'accompagne
Un viatique indispensable : des livres, bien entendu, je compte y ajouter (Il faut que je me dépêche, l'heure tourne) deux ouvrages recommandés par des amis :
Le journal d'Alice James et L'Eternité n'est pas de trop de François Cheung.
Ce vers quoi je vais
Ma maison bien sûr et sa fontaine couronnée de roses, mais, comme il fait chaud j'irai rêver dans les luxuriances du jardin de Majorelle, ses éclatants contrastes de couleurs et ses poissons rouges dont le dessin évoque les somptueuses soieries des kimonos de geisha.
De mon cyber-aquarium, je continuerai à me rappeler à vous.