Poulet derniers outrages
Non, ne raignez rien, mon blog ne va pas devenir un recueil de recettes culinaires pas plus qu'un compte rendu des agapes de mes déjeuners ou dîners sucessifs.
Cependant, mon déjeuner de ce jour, à Charmes, vaut plus par la signification du plat présnté que par l'originalité ou la qualité du menu.
Voilà ; nous avons dans notre petite communne de Charmes-en-l'Angle une modeste et charmante église qui, mis à part quelques cas exceptionnels ne voit jamais de célébration. Pensez donc,un office dans une localté deeuf habitants alors qu'il dessert vingt-deux paroisses.
J'ai ien essayé de lui faire entendre que, quand on a la foi,je ne voyais pas la différence entre vingt-deux et vingt-trois, rien à faire, notre entêté pasteur breton ne pense pas que a foi qu'il professe est censée déplacer les montagnes...
Ce prêtre (Dieu l'ait en sa bonne et sainte garde) ne daigne nous honorer de son ministère que très rarement, la dernière fois c'était il y a deux ans pour le mariage de ma cousine Florence, vous pensez, un mariage "parisien" avec débauche de capelines et de talons-aiguilles dans notre si rurale contrée devait flatter son égo.
Ajoutez à cela la bonne chère...
Depuis, plus rien, j'ai beau lui faire la danse du ventre, pas question d'avoir ne serait-ce qu'une messe annuelle.
Il n'es pas non plus possible, sans démarches et autorisations diverses et compliquées de faire dire la messe par un prêtre ami dépendant d'un autre diocèse.
L'Eglise est devenue d'un administratif...
Quoi qu'il en soit je vais être parrain de la petite Adèle le 24 avril et nous aurions désiré, à cette occasion, faire revivre notre humle Demeure de Dieu.
Rien à faire, ce sera dans un village proche à la fin de la messe qui ya lieu ce jour-là que ma filleule sera baptisée.
Cependant, ce dimanche, et afin de régler les derniers détails, j'ai eu notre pasteur à déjeuner.
Je tenais cependant à avoir ma revanche, voilà comment j'ai scellé mon abominable forfait, ma secrète revanche:
Eh bien, en plein carême, j'ai fait manger à ce brave Ministre du Culte un poulet deshonoré, ayant subi les derniers outrages, oui, vous avez bien compris : Un poulet sodomisé.
Pas par moi, rassurez-vous, à mes nombreuses dépravations je n'ai pas ajouté la zoophilie.
Simplement, je dispose d'un plat à four assez spécial que ma soeur Marie-Emilie m'a ramené de Logroño (Espagne) et qui permet une savoureuse cuisson de la bête au moyen de ce que ces illustrations vous décriront mieux que ma littérature.
L'objet du supplice, et... lobjet supplicié
Je compte tout de meme sur la miséricorde divine, n'oublions pas que j'en suis à mon cinquième jour sans alcool...
Tiens, j'a déja perdu 500grammes !