Parenthèse
Cette après-midi je quitte Paris jusqu'au 31, à moins d'un passage ou deux dans un cyber de Marrakech je ne pourrai nourrir régulièrement mon blog.
Restez-moi cependant fidèles, vous me manquez déja.
Y fera t'il chaud ? En ce moment le temps y serait humide et froid, ne dépassant pas les 9 à 10 degrés, mais bon, les cieux sont, là bas, tellement imprévisibles...
Hier, dernière séance de cinéma parisienne avant le départ. Je m'en vais l'esprit et le coeur hanté par les deux bouleversants cow-boys de Brockeback Mountain .
J'ai aimé le rythme tellement lent du film, cette lenteur que d'aucuns lui repprochent est, à mon avis, essentielle, à l'image de ces sentiments qui naissent dans un monde hostile et s'épanouissent à pas comptés dans ce terreau d'incompréhension, de pression et de brutalité.
L'amour de Jack et Ennis, total et contraint, est à l'image de la nature qui en est le cadre : rude et lumineux, glacial malgré l'août, sauvage et absolu.
Ang Lee nous fait aimer le mensonge, le mensonge seule ouverture possible dans un monde-carcan dont les conventions, la vulgarité et la fermeture d'esprit sont les piliers.
Qui n'aurait pas envie d'embrasser les vêtements ensanglantés de Jack ?