Petits plaisirs...
Tout va bien, l'Amérique a exécuté son énième rédempté (rappellez-vous Carla Tucker en 1998). La "libération" de l'Irak roule ses flots de sang quotidiens, Sarko éructe toujours ses nanismes mentaux assortis à sa taille, etc. etc.
Mais, il reste le plaisir de se coucher dans un lit refait du matin, propre et virginal comme si votre innocence allait renaître dans la nuit.
(zut l'innocence reste dans les limbes)
Le plaisir de se lever par cette froide journée en étant sûr du roboratif piquotement de l'air glacial dans les narines.
(mince, j'ai le nez coulant réfractaire aux perceptions extérieures)
Le plaisir de se gratter l'intimité, rien que pour le plaisir, comme ça, pour se vautrer dans un contentement animal.
(Et M..., le facteur sonne à ce moment là avec son air niais et son almanach 2006 à bout de main quémandeuse)
Le plaisir de tout à coup se sentir bien, propre, sûr de soi, prêt à conquérir le monde...
(Mais quel est donc le diable qui me pousse à me demander pourquoi je suis bien faisant retomber ma joie comme un soufflé trop attendu ?)
Le plaisir d'un bon vin de Sauternes par un après midi nonchalent, sans rien manger pour préserver son goût.
(Bonjour les remontées acides qui vous gâcheront la nuit)
Le plaisir du nouveau vêtement qui vous réconcilie avec votre miroir;
(bon, faut rien exagérer, suis toujours le même et le chandail en question prend sur moi un air "déja porté")
Le plaisir de la réapparition de l'ami après un long silence et qui se reconnaîtra (aujourd'hui vers 16 heures).
Là, rien à dire, le plaisir est inattaquable...
Je vais dormir.